Si les évangiles1 sont plus tardifs que les écrits de Paul (entre 15 et 35 ans d’écart) ils relatent le témoignage des paroles et des actes de Jésus lui-même. Or pour ce qui est du dîner du Seigneur, cela est capital. Si chaque évangile synoptique2 consacre environ un chapitre3 à parler du dernier dîner de Jésus, l’évangile de Jean de son côté en donne un récit en cinq chapitres pour nous donner les détails de ce qui s’est dit entre Jésus et ses disciples lors des dernières heures avant l’arrestation du maître. Comme le dit Andy Fleming4 : « toute interprétation doit revenir à ce premier moment pour en tester la solidité et la fiabilité ».
En analysant les textes du Nouveau Testament, nous n’oublions pas l’Ancien. Mais plutôt que de se lancer dans des études de textes de l'Ancien Testament que nous pourrions abusivement relier au dîner du Seigneur, nous nous référerons aux textes de l’Ancien Testament quand ceux du Nouveau nous y invitent. Ainsi notre étude restera christocentrée.
Notes