L'hypocrisie chrétienne existe aussi !
Qu'est-ce qui est préférable ? Quelqu'un qui est baptisé qui va à l'église tous les dimanches, qui s'engage dans une multitudes d'activités caritatives ou ecclésiales, mais dont le cœur est plein d'orgueil ou d'égoïsme et qui fait tout cela pour la galerie fut-ce une galerie d'église ; ou quelqu'un qui est humble, qui avoue ses difficultés, cherche de l'aide, fait ce qu'il peut, mais dont le cœur est reconnaissant envers le Seigneur le soir quand il se couche ?
Je ne dit pas qu'il ne faut pas s'engager. Bien au contraire.
Je ne dit pas non plus qu'il faut rechercher les difficultés ou la souffrance.
Mais la question est celle de la motivation : pourquoi est-ce que je fais les choses ? Si la réponse que nous avons apprise est « je les fais pour Dieu ! », est-ce vraiment le cas ? N'y-a-t-il pas quelque chose au fond qui fait qu'en réalité nous les faisons pour nous-mêmes ?
Les deux premiers chapitres de l'épître aux Romains appellent à considérer deux dangers majeurs pour notre spiritualité : l’idolâtrie et l'hypocrisie qui ne peuvent pas s'associer à la Bonne-Nouvelle de Jésus-Christ.