Si dans le passage précédent Paul mettait en opposition l'humain partiellement juste (et donc partiellement injuste) avec le Dieu totalement juste, ici il clos le débat :

Juifs et aussi Grecs, tous sont sous Péché.

Dieu peut se justifier, l'humain ne le peut pas.

Il est intéressant de noter qu'ici il ne s'agit plus de commettre des péchés (comme en 2,12) mais littéralement d'« être sous Péché ». Péché est personnifié, et il a un pouvoir.

On ne peut pas atteindre la justice par la mise en pratique de Loi (elle aussi personnifiée par l'absence d'article définit). Celle-ci ne sert pas à rendre juste, mais à connaître Péché. Paradoxalement la justice ne passe pas par la Loi. Elle se trouve ailleurs, ce que Paul montrera plus loin.

Ce quatrième discours englobe les trois premiers !