Romains 4,1-25 - 7ème discours sur la justice de Dieu :
La justification de l'humain
Le point de départ de l'argumentation de Romains 4 c'est que celui qui travaille mérite une juste rétribution. Or Dieu a précisément attribué à Abraham le statut de juste avant même que ce dernier n'ai fait quoi que ce soit. Dieu a donc une autre manière de reconnaître la valeur d'un homme : non pas ce qu'il fait, ni ce qu'il dit ou ce qu'il montre, mais ce en quoi/qui il met sa foi. Car Abraham fut justifié en tant qu'incirconcis ! C'est ensuite qu'il a obéit concernant la circoncision. Paul se base donc sur l'antériorité de Genèse 15 sur Genèse 17 pour définir le processus suivant :
promesse de Dieu / foi / circoncision
Ce processus peut s'actualiser pour nous par :
promesse de Dieu /confiance / obéissance de la foi.
Cette foi qui justifie, Paul l'explique, sans s'éloigner de l'exemple d'Abraham. Elle consiste à espérer contre toute espérance. Ce qu'il a promis, Dieu a aussi la puissance de l'accomplir. Voilà le cœur de la foi. Dieu est le Dieu de l'impossible. Mais pas n'importe quel impossible : seulement celui qu'il promet.
Aux chrétiens de Rome (à qui il démontre au passage sa compétence rabbinique), Paul rappelle qu'ils ont la promesse de la résurrection du Christ. Abraham est notre père dans la foi, mais Jésus est notre Seigneur c'est à dire notre maître, par la résurrection. La résurrection c'est l'impossible devenu possible par la foi.