Pour Paul, le parcours commençait en 9,1-5 dans l’angoisse et se termine en 11,33-36 dans la louange : après la théologie, Paul utilise la poésie pour exprimer les limites du raisonnement et de la connaissance humaine qui tentent de connaître Dieu. Paul a fait de son mieux pour résoudre le problème du salut d’Israël entre promesse de Dieu pour Israël et rejet de la miséricorde par ce même Israël. Mais lorsque la vision humaine devient manifestement trop limitée, il faut savoir s’arrêter. Paul s’abandonne.

En citant Ésaïe et Job qui eux aussi ont dû faire face à des problèmes du même ordre il signifie que le seul dieu c’est Dieu.

A Dieu le jugement ! Car notre jugement à nous est altéré par notre condition humaine limitée, dans le temps et l’espace, donc partielle mais aussi partiale. Nous savons ce que Dieu nous demande : accepter sa miséricorde ; mais nous ne savons pas ce que Dieu fait en dehors de ce qu’il nous demande.