Romains 15,14-21
L'exemple de l'apôtre
Paul en a terminé avec les démonstrations théologiques, éthiques et pratiques qu’il a développées entre 1,18 et 15,13. Il s’adresse à nouveau directement et personnellement à la communauté de Rome à qui il exprime sa confiance. Ici il parle de sa fonction et du succès de ses missions passées avant d’aborder ses projets au paragraphe suivant (15,22-33).
Paul n’avait pas honte de l’évangile en 1,16. Ici il a sa fierté en Jésus-Christ : la fierté de Paul ne se trouve pas dans les résultats de sa mission mais dans le Christ qui produit les résultats de sa mission. Par la « liturgie » de Paul, c'est-à-dire son action pour Dieu, d’autres hommes sont poussées à parler et à agir. Il y a un « effet boule de neige » : le christianisme n’est certainement pas une religion de la passivité. Un chrétien qui n’agit pas pour Dieu est-il vraiment un chrétien ?
Cependant la force et la motivation pour agir sont en Jésus-Christ qui est donc à la fois la source et l’aboutissement de notre action, son alpha et son oméga. La puissance que donne Jésus-Christ n’est donc pas une manifestation ésotérique ni spectaculaire mais spirituelle.