Romains 16,25-27
Gloire à Dieu qui seul est sage
Paul termine par ce que les théologiens appellent une doxologie, c’est à dire une parole de gloire.
Cette doxologie contient en elle-même toute une théologie de la révélation : la Bonne-Nouvelle de Jésus-Christ était contenue dans les écrits des prophètes, mais de manière cachée. Avec le Christ comme clé de lecture des écrits prophétiques on peut comprendre comment Dieu veut que les nations lui obéissent : par la foi. On retrouve donc comme thème central l’obéissance de la foi, cette expression étrange qu’on a déjà rencontrée au tout début de la lettre (1,5). Pour Paul il s'agit de ce que Dieu attend des humains, juifs ou païens : une obéissance qui n'est pas aveugle, mais qui vient de la foi en son amour manifesté à travers son Fils (1,3-4) et qui consiste à imiter l’obéissance du Christ.
Le dernier verset remet toutes choses dans le bon ordre. Le seul sage c’est Dieu. Rien à chercher de mieux. Rien à attendre de plus. Tout ce dont nous avions besoin spirituellement est définitivement révélé.
Amen, c’est-à-dire « qu’il en soit ainsi ».