Résumé : La fidélité de Dieu à son peuple (2)

Romains 9,6-33 – Le reste d'Israël

Paul met cartes sur table : le problème des Israélites (qui le rend si triste) ne vient pas de l’échec de la Parole de Dieu. Il n’hésite pas à choquer : n’est pas Israélite celui qui pense l’être par son ascendance. Il redéfinit qui est Israël. Cela lui est imposé par la cohérence de sa théologie : 1/ la Parole de Dieu ne peut pas échouer, 2/ si elle semble échouer c’est que l’écriture doit être interprétée autrement.

Paul « découvre » qu'être enfant de Dieu ne relève pas de la biologie mais de la promesse de Dieu. Il ne faut pas oublier que Paul depuis le début de sa lettre s’efforce de faire émerger l’idée que la justice de Dieu n’est pas — absolument pas — la justice de l’homme. La justice de Dieu n’est ni équité ni égalité, mais miséricorde. Ce concept est le centre de ce passage, à la fois dans la structure du texte et dans les idées.

Comment Dieu pourrait-il encore nous faire des reproches à nous qui avons été éduqués dans le péché ? Pourquoi Dieu a-t-il laissé le Péché entrer dans le monde ?  En comprenant que le but n’est pas de gagner en respectant des règles, mais d’accepter le secours de Dieu qui nous déclarera vainqueurs. La bonne question consiste donc plutôt à savoir si oui ou non je vais accepter la miséricorde de Dieu.

Qu'il est difficile de sortir de la logique humaine !