Tite 2,3-5

3 Que les femmes âgées, de même, aient un comportement qui convienne à des personnes consacrées ; qu'elles ne soient ni médisantes, ni esclaves des excès de vin ; qu'elles enseignent le bien, 4 afin d'apprendre aux jeunes femmes à aimer mari et enfants, 5 à être pondérées, chastes, occupées aux travaux domestiques, bonnes, soumises à leur mari, pour qu'on ne calomnie pas la parole de Dieu.


Les femmes agées (presbutidas) doivent enseigner aux "jeunes amoureuses de leur mari" (neas philandras) à se soumettre à leur mari.

L'auteur de Tite en fait une condition de respect pour la parole de Dieu. Encore une fois, ce thème de la soumission entre dans un cadre plus large : Tite 2,9 parle de la soumission des esclaves à leurs maîtres ; Tite 3,1 parle d'être soumis aux autorités. Ces passages de Tite sur la soumission sont mis en perspective d'un développement sur la grâce qui enseigne (comme les femmes mures aux jeunes mariées, comme Tite aux jeunes de l'église) – il y a là un principe universalisant, c'est à dire valable en tout temps et en tout lieu. Ce passage est bien dans la continuité d'Ephésiens ou de Colossiens.

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